Guinée Bissau
1.1 Caractéristiques politiques et géographiques de la Guinée
Régime politique

La Guinée est à un tournant après des décennies de régime autoritaire depuis son indépendance de la France en 1958. Sékou Toure a dirige a le pays depuis son indépendance jusqu’à sa mort en 1984. Conte est arrivé au pouvoir en 1984, lorsque l’armée a pris le gouvernement après la mort de Toure. Conte a organise et remporte les élections présidentielles de 1993, 1998, 2003, bien que tous les bureaux de vote ont été triques. Le président est élu directement par la majorité absolue, vote populaire a 2 tours si nécessaire pour un mandat de 5 ans (éligible pour un second mandat).La dernière élection a eu lieu en Octobre 2015 et Alpha CONDE est élu comme président de la République.

  • Superficie : 245.857 km2
  • Croissance démographique : 2,75%
  • Population : 11.855.411 (Juillet 2018)
  • Population urbaine : 36,1% (2018)
  • Densité : 48 habitants/km2
  • Langue officielle : Français
Accords internationaux

La Guinée fait parti de la CEDEAO, de la Zone Monétaire Ouest Africaine avec le Cape Vert, la Gambie, le Ghana, le Nigeria et la Sierra Leone et le Mano River avec la Cote d’Ivoire, la Guinée, le Liberia et la Sierra Leone.

Classement Doing Business 152e/190
Indice de développement humain 175e/189
Note CPIA (évaluation des politiques et des institutions) 3,2
Classification Banque mondiale
PIB par Habitant (2017) 865$
Taux de croissance 8,2% (2017 est.)
Inflation 8,9 (2017 est.)

Sources : https://www.cia.gov – http://documents.worldbank.org/curated

Exportations principales
Bauxite, or, diamant, café, poisson, produits agricoles

Développement humain et Infrastructures

62,1 ans

Expérience de vie (2018)

47%

Population de seuil de pauvreté

76,8%

(population totale) Accès à l’eau

8,9/1000

(2018 est.) Mortalité infantile

39,4

Répartition de la revenue familiale Coefficient de GNI

26%

Accès à l’électricité

17,3%

Malnutrition (population totale)

30,4%

Alphabétisation des adultes

87%

Accès au téléphone mobile

Performances Macroéconomique
La croissance du PIB réel était estimée à 5,9 fois-ci en 2018. La croissance a été attribuée au secteur industriel (qui a augmenté de 8,7 %), dominé par l’exploitation minière (15,3 %), bien que la croissance du secteur manufacturier n’ait été que de 3,2 %. La croissance du secteur primaire a été de 3,1 % et celle du secteur des services de 5,1 %. La croissance a été soutenue par des réformes visant à améliorer le climat des affaires, l’accès à l’électricité et les investissements dans le secteur agroalimentaire.
Le déficit budgétaire s’est creusé pour atteindre, selon les estimations, 4,4 % du PIB en 2018, contre 2,2 % en 2017, en raison principalement des prêts destinés à financer les investissements publics. La dette publique est passée de 37,4 % du PIB en 2017 à 39,0 % en 2018, dont 18 % de dette extérieure. Une analyse de la viabilité de la dette publiée en août 2018 a plongé le pays dans une situation de risque modéré de surendettement. La politique monétaire restrictive a compensé la hausse des prix à la pompe des produits pétroliers, maintenant ainsi l’inflation sous contrôle.

Les exportations de biens ont augmenté d’environ 9,8 % en 2018 par rapport à 2017. Les importations ont augmenté de 22,7 %. La part des exportations vers la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (0,9 % au premier semestre 2018) et vers l’Europe (1,1 %) est restée marginale. Environ 99 % des exportations étaient des produits miniers, dont 96 % étaient destinés à l’Asie au premier semestre 2018, contre 84 % au premier semestre 2017. La balance des opérations courantes est passée d’un excédent de 5,5 % du PIB en 2017 à un déficit estimé à 4,9 % en 2018.

Perspectives : facteurs positifs et négatifs
Le PIB réel devrait croître de 6 % en 2019 et 2020, soutenu par l’expansion des services et du sous-secteur de l’extraction, tandis que la contribution du secteur manufacturier demeure faible. Du côté de la demande, le retour des investissements privés, en particulier dans le secteur minier, devrait accroître la contribution des dépenses en capital à la croissance.
Le secteur privé est dominé par le secteur informel, qui représente environ 95 % des emplois dans l’économie, principalement dans l’agriculture. L’investissement était estimé à 36 % du PIB en 2018, après un record de 75 % en 2017 ; tandis que l’investissement dans le secteur minier était de 58 % du PIB, l’investissement dans les autres branches privées était de 10 % et l’investissement dans le secteur public était de 7 %.
Le Plan national d’investissement agricole et de sécurité alimentaire (2018-2025) vise à réduire le déficit commercial alimentaire, qui a atteint 686 millions USD en 2017. Les réformes en cours comprennent un nouveau code foncier réduisant le temps nécessaire au transfert de la propriété foncière et le développement de 10 zones agroalimentaires sur l’ensemble du territoire.
La Guinée possède un potentiel minier exceptionnel, y compris les deux tiers des réserves mondiales connues de bauxite, ainsi que de l’or, du fer et des diamants. Bien que le secteur minier produise plus de 90 % des exportations de la Guinée, il ne représente que 17 % des recettes fiscales, 12 % du PIB et 2,6 % des emplois. Avec une vingtaine de projets de grande envergure prévus au cours des cinq prochaines années, le secteur minier devrait connaître une croissance considérable. En réponse, la Guinée disposera d’ici fin 2019 d’un document de stratégie sur les liens internes entre les mines et les autres secteurs stratégiques de l’économie.
Dans la sous-région, des réseaux électriques sont en cours de construction entre sept pays, la Guinée étant le centre énergétique. Elle pourrait exporter jusqu’à 1 493 GWh d’électricité d’ici 2022. Mais la Guinée ne dispose pas encore de routes bitumées qui la relient aux trois pays frontaliers – Côte d’Ivoire, Guinée-Bissau et Libéria – et les travaux en cours prendront cinq ans pour les relier à Conakry, la capitale. Les lois récentes sur l’entretien des routes et les partenariats public-privé pour l’infrastructure y contribueront.

Source: Perspectives économiques en Afrique (PEA) 2019

Note : Le score de facilite de faire des affaires recense l’écart que chaque économie a de la meilleure performance pour chaque indicateur, a travers toutes les économies mesurées par Doing Business depuis 2005. Le score de la facilite de faire les affaires d’une économie est présente dans une échelle de 0 a 100, ou 0 représente la performance la plus basse et 100 représente la meilleure performance. Le classement de facilite de faire des affaires s’étend de1 a 190.

Source : http://francais.doingbusiness.org

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